En raison des nombreuses activités anthropiques, les infections pulmonaires sont fréquentes. Elles touchent donc aussi bien les enfants, les jeunes que les adultes. Du coup, l’état de gravité de ces pathologies est très variable. Pour en savoir davantage sur l’ampleur d’une infection pulmonaire, lisez ceci.
Plan de l'article
L’infection pulmonaire peut être grave
Généralement, la pneumonie a une cause virale. Le cas rencontré le plus souvent est la grippe. Ici, les agents responsables se multiplient rapidement dans les poumons et provoquent la maladie. Puisqu’il s’agit donc de virus, ces corps pathogènes contaminent le sang, comme c’est le cas avec la varicelle ou la rougeole.
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Par conséquent, si des inflammations ou des boutons apparaissent sur la peau, il est fort probable qu’il y en ait sur les poumons. Dans ce cas de figure, la maladie peut être grave lorsque vous ne prenez pas au plus tôt les précautions. Aussi, faut-il rappeler que certaines formes de pneumonie découlent d’une invasion bactérienne telle que le pneumocoque.
Ces bactéries se développent à une allure exponentielle dans le corps. Elles touchent rapidement les alvéoles pulmonaires qui ne peuvent plus assurer une meilleure oxygénation du sang. De ce fait, l’infection pulmonaire n’est pas sans conséquence sur un individu déjà fragilisé.
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L’infection pulmonaire est-elle contagieuse ?
Puisqu’elle a une cause virale et bactérienne, la pneumonie est tout à fait contagieuse. De ce fait, une infection pulmonaire due au virus de la grippe ou à un pneumocoque a un grand effet de contagion. Pour cette raison, toute personne atteinte de la maladie doit éviter les contacts sur une longue durée avec son entourage. De plus, quand il y a la présence d’une toux, les patients doivent mettre des masques pour limiter la propagation des postillons.
Néanmoins, il convient de souligner que toutes les formes de pneumonie ne sont pas contagieuses. Il y a en effet celles qui proviennent d’une mauvaise route alimentaire. Dans ce cas d’espèce, la bronche se voit bouchée et le poumon concerné s’infecte. Ces exemples se remarquent le plus souvent chez les personnes du troisième âge. Nonobstant tout cela, retenez qu’il y a aussi des cancers types qui peuvent être à l’origine de l’obstruction des bronches.
Quels en sont les symptômes ?
Étant donné que l’infection pulmonaire a de nombreuses causes, les symptômes varient d’une raison à une autre. Ainsi, face à un pneumocoque, le patient enregistre une forte fièvre. Sa température monte subitement à 40 degrés Celsius.
Il s’en suit des crachats de sang et une douleur au thorax. Avec ces symptômes, il n’est pas question de trainer à la maison. Rendez-vous vite dans un centre sanitaire spécifique.
De même, une pneumonie due à une grippe engendre la fièvre ; mais à cela s’ajoute la fatigue. Par ailleurs, quel que soit le cas, vous remarquez une perte de poids et une gêne respiratoire ou un essoufflement.
Comment se diagnostique une infection pulmonaire ?
Le diagnostic d’une infection pulmonaire commence généralement par l’observation des symptômes du patient. Le médecin effectue ensuite un examen clinique approfondi pour évaluer le niveau de gravité de la maladie. En fonction des résultats, il peut demander une série de tests complémentaires pour confirmer son diagnostic.
Parmi ces tests, on retrouve souvent une radiographie thoracique qui permet d’examiner les poumons afin de détecter toute anomalie ou inflammation. L’imagerie médicale est utilisée aussi dans ce cas pour révéler les détails que n’aurait pas montrés la simple radiographie.
Dans certains cas particuliers, le médecin traitant peut avoir besoin d’examiner les sécrétions respiratoires du patient en prélevant un échantillon à travers une expectoration ou un prélèvement bronchique. Cette méthode permettra notamment de vérifier si la cause principale est bactérienne ou virale.
Le personnel médical examinera aussi l’historique médical complet et les antécédents familiaux du patient lorsqu’il sera question d’infection pulmonaire chronique telle que la fibrose kystique.
Le diagnostic précis d’une infection pulmonaire nécessite souvent plusieurs étapes ainsi qu’un ensemble varié mais spécifique de tests et procédures médicales avant toute prescription thérapeutique appropriée au stade évolutif atteint par celle-ci.
Quels traitements existent pour traiter une infection pulmonaire ?
Le traitement d’une infection pulmonaire varie en fonction de l’agent pathogène responsable de la maladie ainsi que de sa gravité. Pour les infections bactériennes, un antibiotique est généralement prescrit. Dans le cas des virus, cependant, il n’existe aucun médicament efficace.
Les antiviraux peuvent être utilisés pour certains types d’infections virales telles que la grippe ou encore le VIH/SIDA. Leur rôle consiste principalement à réduire les symptômes et à accélérer le processus de guérison.
Dans certains cas plus graves où une infection pulmonaire est causée par des champignons, un antifongique sera administré sous forme de comprimés ou intraveineuse selon ce qui est nécessaire pour éradiquer totalement la maladie.
La thérapie respiratoire peut aussi être mise en place dans certains cas précis afin d’améliorer la respiration du patient et lui offrir une assistance mécanique lorsqu’il rencontre des difficultés respiratoires importantes tout en aidant ses poumons à se rétablir rapidement.
Il faut une alimentation avec un apport régulier en liquides chauds comme les soupes légères aux légumes afin de rendre aisée l’élimination des sécrétions bronchiques.
Il faut rappeler que chaque individu va répondre différemment aux différents traitements mis à disposition pour combattre une infection pulmonaire ; certains vont avoir besoin d’un temps plus long avant toute guérison complète. Il faut être vigilant et qu’ils signalent tout changement dans leurs symptômes.